Quatre classiques pour tous les âges

En cette fin de mois d’avril, je vous recommande quatre livres. Des classiques pour tous les âges.

Qui dit circonstances extraordinaires dit suggestions extraordinaires!


En cette fin de mois d’avril, je vous recommande quatre livres. Des classiques pour tous les âges. Les connaissez-vous?

 
Le bizarre incident du chien pendant la nuit


Le bizarre incident du chien pendant la nuit m’a intriguée. D’abord par son titre, par la numérotation inhabituelle de ses chapitres. Puis par des phrases comme « J’aime bien les chiens…Ils ont quatre humeurs. Content, triste, fâché et concentré ». J’ai lu avec curiosité l’enquête menée par Christopher, 15 ans, autiste, pour retrouver qui a assassiné le caniche de sa voisine.

Mark Haddon, Le bizarre incident du chien pendant la nuit, Pocket, 2005

 

 

La Métamorphose


J’hésite toujours à relire les premières lignes de La Métamorphose de Kafka, parce qu’elles me replongent dans l’effroyable transformation que vit Gregor Samsa, devenu insecte du jour au lendemain. Mais une fois que c’est fait, je me réhabitue à cet être, à ses réflexions, à son univers. Lancez-vous dans la Métamorphose, cette œuvre reste intemporelle.

Franz Kafka, La Métamorphose, Gallimard, 2000

 

 

Les cerfs-volants


J’aime beaucoup Les cerfs-volants, de Romain Gary. A dix ans, Ludo tombe amoureux de Lila, jeune polonaise. Nous sommes en 1930, leur histoire va se poursuivre, entre la Pologne et la France, au milieu des conflits, des difficultés et pendant les années de guerre. Ambroise, l’oncle de Ludo, fait voler des cerfs-volants, symbole de liberté et d’engagement. C’est son « étincelle sacrée », qui apporte une note poétique à cette période terrible.

Romain Gary, Les cerfs-volants, Folio, 1983

 

 
Le Vieux qui lisant des romans d’amour


L’auteur du Vieux qui lisait des romans d’amour, Luis Sepulveda vient de disparaître. Raison de plus pour lire ce court roman, qui a pour cadre El Idilio, village aux portes de la forêt amazonienne. Les habitants voient « deux pirogues qui approchaient et, de l’une, dépassait la tête inerte d’un homme blond ». Qui l’a mis dans cet état? Antonio José Bolivar comprend que les Shuars ne sont pas coupables. Il remonte le fil de l’Amazone pour retrouver le félin, auteur de la blessure mortelle.

Luis Sepulveda, le Vieux qui lisait des romans d’amour, Métailié 1988

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